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Un poids sur la conscience

from Le jardin des peines by FRVsens

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lyrics

[Kazodah]
J'ai passé longtemps à me morfonde à épuiser les secondes
A compter le temps sur un banc quand
J'esquivais les repas de famille résumés en 20 minutes de blanc
J'espérais trouver dans la rue et ces gens plus que d'intelligence que d'embrouilles d'argent
Chaque jour, navré, de plus en plus largué, lassé,
le dossier de cette chienne de vie pour moi ne sera jamais classé
J'en place une pour la rancune que je porte dans mes lacunes
Tout ça parce que j'ai négligé les études, parce que mes problèmes sont multitudes
Parce qu'ils m'ont appris combien la vie est rude
Ainsi vous comprenez pourquoi beaucoup de choses ne tournent pas rond
Est-ce la faute de mes parents vu l'absence de mon daron ?
Ça non ! je n'ai pas l'intention de me cacher derrière de tels clichés
si chacun assumait ce qu'il faisait on ne serrait pas poussés à tricher
Qu'on soit riche ou pauvre, trop d'entre nous se vautre,dans la merde saute
Pour toi ou pour un autre, ce sera peut-être la même
Qu'on me comprenne c'est l'essentiel
Qu'importe là où ça nous mène
Demandez à mes potes combien ont du potentiel
Avec malheureusement un trop grand penchant pour l'échec
Les soirs où ça torche sec, dis moi qu'est-ce qui cloche mec
le manque de tune en poche nous ferait-il perdre la tête ?
je n'accepte pas, ne me dites pas ce que j'ai a faire frère
Dans cette affaire, je n'ai jamais eus le flair pour trouver l'âme sœur, est-ce clair ?
dans ma rancœur j'espère m'extraire du vis qui veut nous faire taire
nous mettre en arrière, nous la faire à l'envers
En vrai, les questions restent en suspend, mais pour la plupart je passe car
J'ai souvent parler sans savoir, cependant ce récit a beau être bad en
Moi et m'abandonné dedans pour un avenir bien plus bandant
Entends, les regrets d'un pélo pas content
Des poids sur la conscience, j'en ai tellement que je ne peux plus les compter
Je ne peux que me contenter
De venir croiser le fer d'une plume d'acier
J'en ai plus qu'assez, je suis rassasié
de manger des pots de cassé d'erreurs passées
je suis bien placé pour m'en mordre les doigts
jusqu'à limite m'en bouffer le bars et malgré ça
je reste là et je traverse des galeries de galères sans porte de sortie
La réalité n'est plus qu'un long métrage sordide
Trop de galères sans porte de sorties,
La réalité n'est plus qu'un long métrage sordide

[Fond'1 Mental]
Un crayon, une feuille de papier, toujours le même rituel
Car l'œil noyé, voyez dans un océan d'incompréhension habituel
Une tempête qui s'agite, un ciel qui s'obscurcit
La tête plongée dans les soucis l'âme qui près du vide vacille
Sur ma vie, mauvaises conditions météorologiques
crises psychologiques donc raisonnement souvent illogique
Rêves en sursis, mes cauchemars s'exitent, mes yeux se cernent donc
Toujours les mêmes textes ternes, toujours les mêmes tristes termes
Est-ce que tu me cernes ?
C'est dans une mélancolie quotidienne que j'hiberne
Fond'1 Mental, mon amertume parle et s'étend
Ma plume chiale depuis trop longtemps, embêtant, inquiétant
Sur le bitume pale, ma personne râle, mon instabilité s'entend,
Déjà 21 piges et je ne sais même pas où je me dirige
Mais ce qui est sur, c'est que ce n'est pas la paix que j'observe à l'horizon
Est-ce que tu piges ?
Rien niveau affectif, éternelle punition donc aucune guérison
Quelques amis dans mon effectif, voilà ce qui m'empêche de ne pas perdre la raison
J'ai peur de finir sale et seul dans la dépression et sa prison
J'ai peur de finir dans le linceul sans avoir connu l'amour, l'affection
Constante pression, sans rire,
c'est pas au milieu d'un désert que j'ai vu pousser une fleur
Constante agression,
souffrir demeure mon quotidien et dans cette misère secrètement je pleure
car trop mal dans ma peau,
c'est la peine que je porte sur mes épaules en guise de manteau
si la tristesse était un pays, j'en serais sûrement le président
du mal-être depuis longtemps résident
sur la route de la vie je n'avance plus car j'ai commis trop de fautes et d'accidents
j'ai un poids sur la conscience, perpétuel manque de confiance
d'aisance, de présence, grande distance entre moi et l'existence
dans cette détresse immense, j'aimerais trouver la délivrance mais ne la trouve pas
le bonheur est dans un profond comma
ce monde m'a fait perdre la foi
je me sens pas à ma place ici tu vois
je pense sincèrement que je suis malade, une flèche plantée dans le cœur, tu me crois
dans mon esprit, profond désordre donc forcément crainte des autres
trop d'années perdues, aujourd'hui je crois que je me vautre


[AJT]
La démence se déclenche quand que je pense aux quatre planches
Sur la pente sans défense, je me dépense débutant
Déroutant est l'attente, dégoûtant est la pente
Ecoutant l'épouvante et touchant l'émouvant
Mon corps se détend quand le temps s'est éteint
Dans ma tête, je m'étend, enfant, j'aimais tant
L'insoucience que désormais jamais j'entend
Jetons les amarres car un jour je serais un homme mort
Je remarque que je remorque le paquebot de mon passé
Un fardeau enfoncé dans les sables mouvants de ma mémoire
Otage de mon âme, calme et sage, entends mon message
Je m'attache à ma cage, marche jusqu'au dernier étage puis arrive l'héritage
L'amour est vital, pourquoi je l'évitais quand le vide m'invitait ?
Aujourd'hui, les regrets crament des grammes dans mon crâne
Je rétrograde, reste trop crade, ce poids m'écrase
J'étouffe, je pouffe de rire, je sais que je vais mourir
Pourquoi courir ? je pourrais nourrir mon cœur de joie
A l'écart, je me noie , je me dois de rester debout
Je déballe mes états d'âme débiles, déboule dans les bals tous semblables
où les belles dames se perdent dans les bras des épaves
Sous les draps de mes drames, je m'endorre plein de larmes
Ou je pète des câbles, je voudrais être stable
Une énième escale m'esquinte
Je me cale et squoite au sous sol par défaut de me hisser plus haut
Comme si j'étais un puceau du bonheur
En puissance, j'ai fait de l'honneur mon porte drapeau
Mais faut que j'évite d'être en porte à faux
En fait, au fond, je m'enfous
Si j'ai fais fausse route c' est pour mieux m'orienter
Or hanter par ces regrets, je reste déboussolé
Toujours debout sous les assauts de ce poids sur la conscience
J'avoue soûlé par ce goût salé d'une amère amertume
Mais faut faire avec quitte à en perdre la tête
Ouais mais la tête pleine d'éther
Auteur de mes fautes dont aucune je réfute
Mais je refuse le repos avant d'avoir trouver refuge
J'ai usé de milles subterfuges pour que sur Terre je fut à ma place
Donner un sens, voilà ce qu'est pour moi ce poids sur la conscience
J'avance, un pas sur la potence,
car trop souvent ce qui m'entoure manque d'importance
en partance pour de lointaines vacances
au même titre que toutes ces vies vacantes

credits

from Le jardin des peines, released January 1, 2007
© 2007, Kazern 692, tous droits réservés.
Produit par Sayko/ voix additionnelles : Kazodah/ Enregistré par Lucio au studio Passport Discordz, Lyon 69007/ mixé par Vicdo, Studio Good Vibes, Villeurbanne 69100

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