1. |
Première germe
03:10
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[Fond'1mental]
Rester vrai c'est important, chez nous on a que ça
On préfère être ce qu'on est que paraître, tu voix l'choix
Au milieu de ma marge, frangin j' vois large
Mes idées sont confuses et elles sont ce qu'elle sont, voilà
[Kazodah]
Moi je lâche mon ragga hip-hop
Pour tous ceux qui ratent le coche
Dans l'ombre, le mic sera la torche qui éclaire mes frères, mes sœurs
Dans le jardin des peines, la principale défense c'est nôtre douleur
[AJT]
Dans mon jardin, les roses poussent au milieu des orties
Décortiques le décors type,
De ces types, enfermés derrière des portiques
Horticulteurs, cultivant c'qu'on a dans l'cœur
[Fond'1mental]
Mon avenir s'esquisse mal mais mon navire ne coule pas
Zoneur stricte, je côtoie le pavé, les gens du bas
Quand je suis rond à la vodka, je pense à vous les gars
Restez dans le légal est mieux mais j'comprends que beaucoup s'égarent
[Kazodah]
Blessés dans nos âmes, chaque jour est un nouveau combat qui s'entame
Fond'1mental, AJT, Kazodah, on brise les chaînes qui nous entravent
Et même si on en bave,
On a trop la rage sur la macadam
[AJT]
Solitaire, je m'exile dans cette musique salutaire
Sur Terre, chacun suis sa lanterne
Besoin d'obscurité pour apprécier la lumière
Dans ma grotte, j'm'éclaire, l'amour en guise d'allumette
[Fond'1mental]
Le droit chemin c'est dure quand la vie offre peines, dérisions
Doute, haine, déceptions, la route est pleine de laissions
Ce monde m'offre le dégoût, parfois fois j'pense mal comme Malek Oussekine
Dis moi, les hommes de paix sont où et c'est qui ?
[Kazodah]
Original banlieusard (hé !)pour tous les zonards (hé !)
C'est la merde, on garde espoir (ok !)
On aura beau crier, briller, prier ou encore trimer, rimer
C'est l'FRVsound, sur le mic déterminés
[AJT]
L'écriture, comme défense immunitaire
Je berce ni dans l'héroïsme ni dans l'hummanitaire
Pacifiste, j'rêve d'un monde avec moins
d'hommes menottés et d'une paix planétaire
Refrain[FRVsens]
C'est le jardin des peines !
FRV réfractaires, ressens tu la fracture ? Personne nous fera taire !
Un flingue dans la plume, on avance dans la brume
Nôtre combat commence, un album plein d'amertume
C'est le jardin des peines !
FRV réfractaires, ressens tu la fracture ? Personne nous fera taire !
Un flingue dans la plume, on avance dans la brume
On passe du beat au bitume
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2. |
Tout ce que j'ai
06:39
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[AJT]
J'ai la force de vaincre, combattant sans armes
Pour ouvrir les sésames, je ne rêve pas de l'Empire de César
Je me contente de passer les saisons
Savourer les arts, regarder l'horizon
J'ai cette plume pour l'évasion
Lutte pour mon blason, dans mon bastion,
la baston est faite de phrases et de postillons
Pour que ça pète dans ton poste fiston
[Fond'1 Mental]
Ici ça pue l'éther merde
Que devient ma terre mère ?
Une vieille dame que l'on a trop usé, dont on a abusé
Cette époque ne me plaît guère
Je suis plein de plaies comme un survivant d'après guerre
Dans cette aire de perte, j'offre un air ferme
Une nouvelle lettre ouverte pour mes pairs frère
Inscrit dans mes gènes, dire ce qui touche ce qui gène
C'est tout c'que j'aime, c'est tout c'que j'ai
Refrain [Kazodah]
La musique dans mes veines, c'est tout que j'ai
Ecrire nos joies, nos peines, c'est tout c'que j'ai
J'essaye de trouver la peine et j'ai mal
Oh oh oh oh ! c'est dur de s'exprimer quand on nous met la tête sous l'eau
Oh oh oh oh ! Mettons les choses aux clair afin d'atteindre nos idéaux
[AJT]
Entre piston et peste, on respire
L'indépendance qui nous piste et on reste peace
Peu d'espace sépare le berceau des Hospices
Donc je profite, au fur et à mesure que le film de ma vie se profile
En terrain propice,
Ce rap provient de Province, un pied dans le comma
J'matte sur ma commette
Comment quelques menteurs commandent
[Fond'1 Mental]
Ma musique, mon moyen d'oublier de pas plier
le papier et moi lié comme le temps au sablier
Fond'1 Mental, homme du ciel sincère
J'éteincelle, j'jette un sort aux fourbes, à la fou, rien à foutre
Unis aux miens comme un tox à la poudre
Je suis là pour niquer le bénéfice,
Y'a des taches à descendre, une gache à prendre
Une gamberge à étendre
Refrain [Kazodah, AJT & Fond'1mental]
La musique dans mes veines, c'est tout que j'ai
Ecrire nos joies, nos peines, c'est tout c'que j'ai
J'essaye de trouver la peine et j'ai mal
Oh oh oh oh ! c'est dur de s'exprimer quand on nous met la tête sous l'eau
Oh oh oh oh ! Mettons les choses aux clair afin d'atteindre nos idéaux
Ma zik, mes feuilles, mes vers, mon flair, mes frères de galères (c'est tout c'que j'ai)
Pour les potes, mes proches, le rap, mon cadre, mes repères (c'est tout c'que j'ai)
[Kazodah]
Je chante le mal-être qui nous ronge de l'intérieur
Afin d'extérioriser les démons qui remplisse mon cœur
Que je puisse m'exiler, loin, loin, loin
Oui je vous trouver la lumière un jour
Quand je serres le poing,
Demandes à mes potes (hé)
Ma musique c'est tout ce que j'ai
[Fond'1 Mental]
J'fais pas parti de ceux qu'on achète, que du vrai dans le HF
C'est pour les frères HS en HP qu'on achève
[AJT]
Ce monde dément me démange,
Dans ce match qu'est la vie, j'ai perdu trop d'manches
Refrain
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3. |
C'est pas un film
04:34
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[AJT]
Les caméras tournent H 24, filment un drame mondial
Bienvenu à Gataca, prison à ciel ouvert de Paris à Osaka.
Condamné à perpétuité à perpétuer
les ordres qui nous poussent à perdre et tuer
Ils nous font endurer, souffrir en durée,
adhérer à leur hérésie généralisée
Nous les sommes esclaves qui jamais s'exclament
Il s'esclaffent à voire comme ils nous exploitent
En extase, ils réalisent des exploits
Ils achètent nôtre silence en nous donnant des emplois
En pleine crise, ils nous écrasent et creuse l'écart
Entre richesse et précaire, tracé à l'équerre,
Cette perfection factice m'écœure
L'addition est salée, ma génération est soûlée
je crois que le destin est scellé
Les gens se sentent seuls, déboussolés
Pour se consoler, le citoyen pense à consommer
Consumer sa maille,
assommé par le manque de sommeil
C'est pas une fiction mais bien réel
Ce qu'avait prédit Gorges Orwell
Théorie du complot, on nous baise on complet
Comprends mon couplet, je veux dire
Gardes les yeux ouverts frère car on nous surveille
Refrain [Kazodah & Fond'1mental] :
Regardes, ils nous bombardent comme d'hab, Prends garde !
Tout est contrôlé, liberté violée, envolée
Depuis le début, ta vie dans la matrice s est t'enrolé
Regardes, ils nous bombardent comme d'hab, Prends garde !
Tout est contrôlé, liberté violé, envolé
Depuis le début, ta vie dans la matrice est 'enrôlé
[Fond'1 Mental]
Merde ! c'est la même à chaque Présidentielle
Si la vérité n'est pas là, j'espère qu'elle réside dans le ciel
Ici règne, un système sans règles
Ceux qui tiennent les reines, ne rêvent que de nous voir raide
Que de nous voire bouffer les restes
On nous test en fait, donc mes textes empestent la peine
En quête de soulagement,
Certains vivent soûl, ralle sans raille ,le bonheur s'enterre, s'enraye
A travers ses vers, ces airs sévères
Je te montre mon monde monstre où la haine monte frère
Les squales squatters de squares le soir ont soif
Car ils vivent sans reine, sans règle, sans père, sans repère, sans pezz et sans paix
Sentez ça pue la mort, ça morfle
Ils sont partis les centenaires
Partout les cendres errent, par terre du sang traîne
Pour faire la mal on s'entraîne, on s'engraine
Dans la merde on s'entraîne, on s'emmène
Le soleil sommeille, dans les têtes tout s'emmêle
Dans les tèces, plus de cent mecs s'en mettent
Rien que ça rame ça s'rate, ça fini à la rate, sa race
Ça crame, ça crie, ça craint,
Donc ça rap, ca ralle grave, sans graille sans grammes
on crève l'abscès
Lassés, on crée l'accès, tu sais, concret l'accent ?
Rien de relaxant, dans mon monde, l'amour est absent
Refrain
[Kazodah]
Ca fait déjà un moment qui nous prenne pour des cons
Hommes, femmes et enfants parqués dans ce béton (hé !)
Je m'adresse à nos dirigeants,
Qui se disent dans nôtre camp alors qu'ils détournent nôtre argent
Fire born, ils purifient nôtre mal-être
Si on abandonne, ce sera la fin de la planète
Des moyens de contrôle, ça, ils en ont toute une palette
Agissons avant que nôtre future soit réduit en miettes
Je vois le sang et les larmes, la peur et le drame
L'injustice nous condamne
Attentats dans les flammes,
Coup d'État, trafic d'armes
Non, non, non, il faut les arrêter ensemble
Et que même au fond des enfers, ils entendent
Oh souvenez vous du 11 septembre
Et comme dirait l'AJT :
«faut que le système tremble »
come again, on dit que les choses changent
mais c'est toujours pareil
je chante pour que les rouages s'enreille
qu'on cesse de nous manipuler
on s'arrange afin de nous faire reculer
oui, nous sommes rancuniers (hé)
toujours piétinés (hé)
on vis prisonniers (hé) on est bâillonnés (hé)
stop ! arrêtez donc ce cinéma
dites moi comment sortir de là
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4. |
Une parcelle d'amour
05:47
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Refrain:
Il suffirait d'une bombe pour tout faire disparaître
Nos vies ne tiennent à rien, mes frères disent pareil
Je cultive une parcelle d'amour dans mon jardin des peines
Je continue de rêver pour fuir la folie humaine
L'histoire se répète et rien ne change
Les hommes craignent la mort et prient les anges
je souffre en voyant ce gouffre qui m'attend
je paye le prix de vivre même si personne ne m'entend
[AJT]
Les yeux fermés pour mieux rêver j'ai pu goûter à l'amour
et toucher à sa source la saveur de cette course
Je vois le mal à chaque rue et le diable dans trop de regards
Lucifer se régale quand les anges s'égarent
Il est encore tôt dans ma vie mais tard dans mon âme
Amèrement, je vois que le temps s'écoule et la fin se rapproche
Je vois ces vieux qui s'accrochent pendant qu'entre jeunes on se torche
en s'enfoutant de réduire ce qui nous reste à endurer
réfléchir serait de bonne augure au regard de leur rigueur au guerre
au cœur des pierres qu'ils inaugurent
Je ne dissocie plus toujours le bien du mal
lorsque les hommes déciment l'espèce animal
Même celui qui ne comprend que la langue des signes
peut entendre la symphonie d'une faune qui agonise
Fané, effaré, je ferais tout pour fuir cette vision
Eloignée de mes idées d'enfant, je vois la mort des fées
et la morphine de Morphée me morfond dans l'indifférence
me rapproche de la falaise où la folie m'indique l'errance
Je reste un type qui pense trop, je me dis heureux sont les imbéciles
et j'aimerais avoir l'esprit libre à la vue d'un beau ciel
Les rayons du soleil réveillent l'évasion du sommeil
soulève ma passion de vivre, révèle ma vision des merveilles
Si peu de place pour que l'amour se remplisse
Beaucoup d'espace pour que la haine le remplace
Je me maintien sur cette route dont les règles m'irritent
car la réussite scolaire est le seul symbole de mérite
Je m'apprête à combattre les menteurs et leurs paroles en l'air
Mateur sur ma terre car le savoir est matière
A l'heure où vivre perd sa saveur, il s'avère
que mes rimes sauvages me sont sauveurs face à ce monde sévère
Dans cette savane, je reste bavar sur les bavures des avares
Voraces radieux lorsque les faibles passent aux aveux
j'en veux au monde entier et à moi même pour ne plus le supporter
mais je dois marcher au moins pour celle qui a sut me porter
Partez loin si vous voulez, je crois que c'est partout pareil
Les beaux jours sont loin, le présent me donne envie de bé-jer
Les yeux d'un enfant se perdent dans l'errance d'un enfer
Mal-être trop fréquent dont j'aimerais le fracas
Mes veines refusent la coupure, je diffuse par coutume
la joie dont je m'accoutume par haine de l'amertume
refrain
[AJT]
Rien ne sera jamais parfait mais parfois la joie vient éclaircir mon état
qui vole trop souvent en éclat, en un éclair, j'ai du éclore
Clore le chapitre serait une offense au libre arbitre
Même si beaucoup, je réclame un peu d'affection
Ce qui fait défaut et j'en suis défais, je marche au défis
Pourtant comme des fous, souvent on se défile devant des filles
Les mecs trouvent des réponses dans la défonce
J'ai cherché autre chose comme défense
Avec l'âge, les gens changent de face, retournent leur veste
Ont des fois recourt au vis
La terre est vaste mais le monde est petit
Y'a des types que j'évite quand j'ai vite vu avec qui je ferais équipe
On vit trop près des crimes, rap depuis les briques
Sur ceux qui crament des chromes, flamme des mômes
Le fric leur crève les yeux et étouffe l'âme du pauvre
Dans les rues, c'est la came, l'aumône,
voilà ce que t'entends dans ma voix, mes mots
A chacun son cap, à chacun ses cartes et la vie est courte
Faite de coups durs, de coupures, rien qu'on perd quand on s'écarte
J'ai arrêter de compter le score, si peu de victoires à scander
Si peu de souhaits exaucés parmi tout ceux escomptés
Esquinté par la lutte, la vie j'ai goûté à ce qu'elle peu coûter
Douté, tangué, me croûter sans non plus m'écrouler
J'avance avec une plaie au cœur,
Egaré du chemin qui mène au bonheur dans l'espoir de trouver une vie meilleure
Refrain
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5. |
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6. |
Sur un coup de vent
05:48
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[Fondzy]
Sur l'arbre du monde, trop de feuilles se sont un jour envolées
Macabres et immondes sont ces peines que la tristesse a souvent su épauler
Sans rigolé, les morts naturelles sont rares comme l'or au Soudan
Et rien pour consoler leur cœur de ces familles que la peine a emmené dans son camp
C'est juste une pensée pour tous ceux qui portent la souffrance d'un proche parti
Tous ceux qui n'ont pas pu profiter assez du temps imparti
Ici, trop de guns sont brandis donc le malheur s'est vite se faire entendre
Pour des histoires de centimes, combien de jeunes se sont fait descendre ?
Frère, hier, je te voyais sourient, aujourd'hui de toi, il ne reste que des cendres
Ecœurés sont tes sœurs et tes parents, désormais, ils marchent en pleurant
La mélancolie a pris de la grandeur, les images reviennent
et c'est toujours le même écran, toujours les mêmes crampes,
Pour sourire à la vie, plus assez de cran
Leur cœur est rempli de sang, chaque jour, je le vois et le ressent
Les nuages s'installent, leur visages est pâles, éternel saison d'hiver
Pour eux, il n'y a plus que la laideur et sa prison sévère
La tête orientée vers le sol
La réalité est moche et dans la détresse chaque jour, ils se rapprochent
La plénitude et le bonheur dans le cœur pleur
Et dans leurs yeux, je lis toujours la même peur
Refrain/ Kazodah & Fondzy :
Nombreux sont les compagnons qu'on a laissé derrière
Ou les larmes de nos mères coulent en cascades et rivières
Je le dis sincèrement, ils nous faut prendre le temps
De rendre hommage à ces gens partis sur un coup de vent
Aux frères partis sur (un coup de vent)
Devenu poussière sur (un coup de vent)
Partis hier, pour les vivants, souvent,
c'est le mal-être et ces sables mouvants
[Kazodah]
Je pense à ceux qu'on sacrifier leur vie pour un ami
Qui ont su faire face aux dangers quitte à en payer le prix
Quand la souffrance envahit l'esprit, une étoile de plus vient illuminer la nuit
(oh) je pense à ceux qui ne se sont laissés aucune chance
qui ont mis fin à leur souffrance sans penser aux conséquences
parfois je vois le regard d'un pote trahit par l'absence
d'une personne proche de lui lassée par son existence
quand je pense qu'on ferme les yeux sur les bavures policières
alors que l'on compte sur eux, certains ont tué nos frères
on classe l'affaire et tandis que les familles pleurent un être chère
mais que faire ? pour éviter que son enfant parte avant l'heure
malheureusement, nul ne sait où er quand frappe le malheur
victimes sont les acteurs et si tristes sont les spectateurs (vu que...)
Refrain
[Fondzy]
La faucheuse blesse (blesse) et laisse les vivants souffrir
La porte de la paix restera toujours difficile à ouvrir
Les jours sont les mêmes (les mêmes), et dans la détresse on se renferme
Le volcan a fait irruption de façon interne, le malaise s'imprègne
Le soleil ne se voit plus, car déçu, obsédés par les cieux
Et c'est toujours pareil (toujours pareil), le même cercle vicieux
Ceux qui l'ont vécu te diront à quel point la perte d'un être cher précieux peut faire mal
Que du noir, du noir et c'est souvent la même histoire, souvent le même désespoir
Dans le regard, devant le miroir
Et même après des années resurgissent le soir les spectres des déboires
Nostalgiques (nostalgiques) devant les photos d'antan, entends
Les cicatrices s'ouvrent et on souffre juste en y repensant
Faut croire que pour ce genre de choses, à ce jour, il n'existe aucun pansement
La mort prend de façon injuste ou légitime et c'est d'elle tout ce qu'on comprend
C'est d'elle tout ce que l'on apprend
Je dédie ces quelques rimes à tous ceux qui ont le cœur fracturé et qui triment
aux familles des victimes
Refrain
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7. |
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8. |
Le jardin des peines
05:19
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9. |
Mon quotidien
05:14
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10. |
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11. |
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12. |
Vivi Dance Hall
05:24
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13. |
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14. |
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[Kazodah]
J'ai passé longtemps à me morfonde à épuiser les secondes
A compter le temps sur un banc quand
J'esquivais les repas de famille résumés en 20 minutes de blanc
J'espérais trouver dans la rue et ces gens plus que d'intelligence que d'embrouilles d'argent
Chaque jour, navré, de plus en plus largué, lassé,
le dossier de cette chienne de vie pour moi ne sera jamais classé
J'en place une pour la rancune que je porte dans mes lacunes
Tout ça parce que j'ai négligé les études, parce que mes problèmes sont multitudes
Parce qu'ils m'ont appris combien la vie est rude
Ainsi vous comprenez pourquoi beaucoup de choses ne tournent pas rond
Est-ce la faute de mes parents vu l'absence de mon daron ?
Ça non ! je n'ai pas l'intention de me cacher derrière de tels clichés
si chacun assumait ce qu'il faisait on ne serrait pas poussés à tricher
Qu'on soit riche ou pauvre, trop d'entre nous se vautre,dans la merde saute
Pour toi ou pour un autre, ce sera peut-être la même
Qu'on me comprenne c'est l'essentiel
Qu'importe là où ça nous mène
Demandez à mes potes combien ont du potentiel
Avec malheureusement un trop grand penchant pour l'échec
Les soirs où ça torche sec, dis moi qu'est-ce qui cloche mec
le manque de tune en poche nous ferait-il perdre la tête ?
je n'accepte pas, ne me dites pas ce que j'ai a faire frère
Dans cette affaire, je n'ai jamais eus le flair pour trouver l'âme sœur, est-ce clair ?
dans ma rancœur j'espère m'extraire du vis qui veut nous faire taire
nous mettre en arrière, nous la faire à l'envers
En vrai, les questions restent en suspend, mais pour la plupart je passe car
J'ai souvent parler sans savoir, cependant ce récit a beau être bad en
Moi et m'abandonné dedans pour un avenir bien plus bandant
Entends, les regrets d'un pélo pas content
Des poids sur la conscience, j'en ai tellement que je ne peux plus les compter
Je ne peux que me contenter
De venir croiser le fer d'une plume d'acier
J'en ai plus qu'assez, je suis rassasié
de manger des pots de cassé d'erreurs passées
je suis bien placé pour m'en mordre les doigts
jusqu'à limite m'en bouffer le bars et malgré ça
je reste là et je traverse des galeries de galères sans porte de sortie
La réalité n'est plus qu'un long métrage sordide
Trop de galères sans porte de sorties,
La réalité n'est plus qu'un long métrage sordide
[Fond'1 Mental]
Un crayon, une feuille de papier, toujours le même rituel
Car l'œil noyé, voyez dans un océan d'incompréhension habituel
Une tempête qui s'agite, un ciel qui s'obscurcit
La tête plongée dans les soucis l'âme qui près du vide vacille
Sur ma vie, mauvaises conditions météorologiques
crises psychologiques donc raisonnement souvent illogique
Rêves en sursis, mes cauchemars s'exitent, mes yeux se cernent donc
Toujours les mêmes textes ternes, toujours les mêmes tristes termes
Est-ce que tu me cernes ?
C'est dans une mélancolie quotidienne que j'hiberne
Fond'1 Mental, mon amertume parle et s'étend
Ma plume chiale depuis trop longtemps, embêtant, inquiétant
Sur le bitume pale, ma personne râle, mon instabilité s'entend,
Déjà 21 piges et je ne sais même pas où je me dirige
Mais ce qui est sur, c'est que ce n'est pas la paix que j'observe à l'horizon
Est-ce que tu piges ?
Rien niveau affectif, éternelle punition donc aucune guérison
Quelques amis dans mon effectif, voilà ce qui m'empêche de ne pas perdre la raison
J'ai peur de finir sale et seul dans la dépression et sa prison
J'ai peur de finir dans le linceul sans avoir connu l'amour, l'affection
Constante pression, sans rire,
c'est pas au milieu d'un désert que j'ai vu pousser une fleur
Constante agression,
souffrir demeure mon quotidien et dans cette misère secrètement je pleure
car trop mal dans ma peau,
c'est la peine que je porte sur mes épaules en guise de manteau
si la tristesse était un pays, j'en serais sûrement le président
du mal-être depuis longtemps résident
sur la route de la vie je n'avance plus car j'ai commis trop de fautes et d'accidents
j'ai un poids sur la conscience, perpétuel manque de confiance
d'aisance, de présence, grande distance entre moi et l'existence
dans cette détresse immense, j'aimerais trouver la délivrance mais ne la trouve pas
le bonheur est dans un profond comma
ce monde m'a fait perdre la foi
je me sens pas à ma place ici tu vois
je pense sincèrement que je suis malade, une flèche plantée dans le cœur, tu me crois
dans mon esprit, profond désordre donc forcément crainte des autres
trop d'années perdues, aujourd'hui je crois que je me vautre
[AJT]
La démence se déclenche quand que je pense aux quatre planches
Sur la pente sans défense, je me dépense débutant
Déroutant est l'attente, dégoûtant est la pente
Ecoutant l'épouvante et touchant l'émouvant
Mon corps se détend quand le temps s'est éteint
Dans ma tête, je m'étend, enfant, j'aimais tant
L'insoucience que désormais jamais j'entend
Jetons les amarres car un jour je serais un homme mort
Je remarque que je remorque le paquebot de mon passé
Un fardeau enfoncé dans les sables mouvants de ma mémoire
Otage de mon âme, calme et sage, entends mon message
Je m'attache à ma cage, marche jusqu'au dernier étage puis arrive l'héritage
L'amour est vital, pourquoi je l'évitais quand le vide m'invitait ?
Aujourd'hui, les regrets crament des grammes dans mon crâne
Je rétrograde, reste trop crade, ce poids m'écrase
J'étouffe, je pouffe de rire, je sais que je vais mourir
Pourquoi courir ? je pourrais nourrir mon cœur de joie
A l'écart, je me noie , je me dois de rester debout
Je déballe mes états d'âme débiles, déboule dans les bals tous semblables
où les belles dames se perdent dans les bras des épaves
Sous les draps de mes drames, je m'endorre plein de larmes
Ou je pète des câbles, je voudrais être stable
Une énième escale m'esquinte
Je me cale et squoite au sous sol par défaut de me hisser plus haut
Comme si j'étais un puceau du bonheur
En puissance, j'ai fait de l'honneur mon porte drapeau
Mais faut que j'évite d'être en porte à faux
En fait, au fond, je m'enfous
Si j'ai fais fausse route c' est pour mieux m'orienter
Or hanter par ces regrets, je reste déboussolé
Toujours debout sous les assauts de ce poids sur la conscience
J'avoue soûlé par ce goût salé d'une amère amertume
Mais faut faire avec quitte à en perdre la tête
Ouais mais la tête pleine d'éther
Auteur de mes fautes dont aucune je réfute
Mais je refuse le repos avant d'avoir trouver refuge
J'ai usé de milles subterfuges pour que sur Terre je fut à ma place
Donner un sens, voilà ce qu'est pour moi ce poids sur la conscience
J'avance, un pas sur la potence,
car trop souvent ce qui m'entoure manque d'importance
en partance pour de lointaines vacances
au même titre que toutes ces vies vacantes
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15. |
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[Fond'1 Mental]
Ici tout va bien, putain de l'autre côté, rien qu'on trime, je te jure
Quand je regarde le sors de certains, mon cœur se comprime, tu l'as compris
De l'autre côté, des milliers de frères et sœurs vivent sans bonheur
Sans estime et sans centimes et sans sentiments,
Chez eux, c'est pas le sang qui manque
Des tanks parcourent sans amour les villes
Nombreux sont les civils mort impunément, ça pue vraiment
les inégalités se creusent d'année en année
Et c'est toujours les mêmes qui s'enrichissent, toujours les mêmes opprimés,
moral abîmé par le désespoir, l'esprit est habité, les nuages apparaissent,
il pleut mais rien pour les abriter, vies sans caresse en déséquilibre
mais pour eux, rien pour s'agripper.
Ici on a tout, alors frangin, franchement tu peux pas plaindre,
frigo plein, de l'autre côté, en noir l'horizon est entrain d'se peindre
donc par respect envers eux, envers tous ces gens malheureux,
par respect envers toutes ces personnes qui sans fin sont entrain de souffrir,
on s'doit chaque de jour de garder le sourire
Refrain [Kazodah]
Se plaindre sans cesse ne résoudra pas les problèmes
C'est pourquoi seule l'entraide nous fera toucher le haut
Rendez vous compte de ceux qu'on a et que beaucoup n'ont pas le choix quand même
Essayer de penser à ceux qui triment dans les ghettos
[Lucio]
J'ai ce goût amère qui me plombe les ailes à chaque sortie
Eternel insatisfait, le sort s'acharne,
des plaintes à l'appel, ritournelle cruelle d'un delirium existentiel
existence du ciel peu manifeste
sur le bateau terrestre, je me contenterais pas des restes
oraison funeste, j'ai fais le deuil de mon adolescence
l'éloquence en guise de crachoir, la feuille blanche comme mouchoir
buvard pour névrosé, spectre sur le boulevard des rêves brisés
baisser ma garde comme par mégarde, je m'égare
et voilà encore et toujours de ce trop peu d'amour
trop peur pour demain, les deux mains jointes implorant les cieux
des larmes coulent de mes yeux, ce soir, j'ai fais un veux : vivre
simplement vivre, vouloir car vouloir délivre, m'enivré dans le joie
ouvrir un nouveau chapitre, piètre ambition
que de détruire le mur des lamentations
l'amant patient, cultive son âme et ses passions
[Le Gaz]
Ai ! j'ai mal au cœur, chabes, même moi je me plains
prie, pleurs en plus, des problèmes y'en a plein
Mais si les petits savaient que la vie avait un goût amère
La misère, la guerre frère où errent des pères aux genoux à terre
V'l la théorie, le monde se divise en deux catégories
Les gorilles égorgés par terroristes inégaux égoïstes
Alors des congrès se rassemblent, rendent des comptes gris
Griffonnent des chiffres, chiffonnent des listes, triste bilan de cette vie folle
Mais la peine incommensurable des misérables et mesurable -comment ?
La violence du moment où ce môme crie «- j'ai faim maman ! »
Mais la plainte lointaine de bonobo
Qui sauvera les orphelins désœuvrés du Kosovo ?
On va jusqu'à user de l'AK 47 pour le Cac 40
Quelle avancée ? On t'jette des sacs de sel en cas de carence
Je vois des hommes craindrent, findrent, leur bonheur, eux sont à plaindre
Ainsi que mon ami l'animal lui renie le mal, l'entends tu geindre ?
Refrain
[AJT]
J'en vois se plaindre alors qu'ils n'ont jamais vraiment souffert
Pendant qu'un sixième du globe n'a pas le stricte nécessaire
Et crève de faim dans les enfers dans une triste indifférence
J'en vois trop qui pleurent sur le sort
Car seul avoir encore plus peut leur plaire
Penses que pendant que l'on se baigne dans nos piscines plein de chlore
Des familles entières se lavent dans des égouts plein de crasse
Mon discours est gore je sais, mais ce décors est vrai
Et l'écart de niveau de vie est intolérable, pourtant toléré
Saches que le nectar du bonheur se puise dans les valeurs humaines
Abreuves toi de cette fraternité quotidienne
Cessons nos plaintes qui sont bien plates (bien plates !)
Face à la destiné des infortunés,
alors qu'ici (ici !), sans efforts tu nais
Contrairement à ces pays blindés d'infirmes
Où l'on enferme des innocents à perpétuité
[Da Flood]
Se plaindre, c'est se restreindre, sans cesse geindre,
ça va lassant incessant défaut
J'aborde un problème contemporain qui compte pas pour rien
Se contenter d'un peu, on pourrait mais au lieu de ça on s'pourrit
On se plein enfin d'avoir un noir destin
Or dans les gethos français, on s'remplis bien la pense mais
De l'autre côté de la Méditerranée y'a un peu d'pain de mie terrassé
Presque anéantit, traités de nantis, oserez tu démentir ?
J'espère que tu vois, qu'il y a un gouffre en lesbroufs dont tu souffres
Et l'agonie d'un continent qui gît sur un lit de souffre
Ah ! si je pouvais avoir le pouvoir de prouver
Que la figure de proue de ce monde s'avère être les sous
Souvent, les gens du tiers monde n'ont rien
Souvent, ils sont lassés par des gens aisés, baisés
La vie est devenue dure, même quand on'veut pas d'rêve
y'a pas de trêve, soit du marche, soit du crèves
`
Refrain x2
+Outro
(AJT/Sayko)
[AJT]
C'est la fin de l'histoire, la dernière page du bouquin
Le bouquet final, le dernier couplet et puis la boucle est bouclée
Pour la conclusion, pas de confusion,
T'as entendus nos confessions, au fond t'as vu qu'il fait sombre
L'album n'est qu'un prélude, imprévu, je suis prévenu
Je sais qu'on est pas prêt du disque d'or, qu'importe, on kif cet art
Le rap adoucis les mœurs, rendurçit les sœurs, aide aussi les frères
Je suis refais quand on nous félicite,
que le la zik plaie ici et qu'on nous plébiscite
Bien sur, nôtre Pe-ra plaira pas à tous
Quoi qu'il advienne, on pliera pas de bagage, on changera pas de langage,
Toujours engagés avec cette rage qu'on dégage
On parlera toujours de ces images qui font mal
Ces pillages en Afrique comme ces noyades dans la brique
Près de chez nous ou très loin, encore des millions de choses indécentes
Des millions de causes à défendre
C'est du système qu'on dépend, le rejeter en bloc ça repent
une idée qui n'est pas une réponse même si au fond, c'est celle qu'on ressent
Epuisé de courir les rues à la quête d'un peu d'amour,
Je suis là pour crever l'abcès, j'ai trouver l'absinthe
L'écriture est ma drogue, je tiens mon médoc en main propre
De ma fenêtre, je vois les ténèbres, le mal qui fait naître ces gestes indigestes
Pénètres dans le jardin des peines, la porte est ouverte
Tu vois, ici rien est tout vert, le jardin est vaste, j'ai presque rien découvert
Je me faufile entre univers, je pète des couvercles
Entouré de mes compères, je te parle à cœur ouvert
A la recherche de trésors enfouis
Face à ce décor, je m'enfuis
Comme tu vois, on est pas commercial, On a pas les mains salles
En amont faut du travail pour qu'en aval, ça fasse mal
C'est le dure loi de la vie moderne
Pas des modèles pour les mômes, on modère nos joies,
Au fond, faut rester modeste
La route est longue, je sais qu'on si perd, considères qu'on fédère
Le Hip-Hop lyonnais qu'ils dédaignent
Après chaque bouffée d'air, c'est des rimes qui déferlent
Lino Ventura (Les Tontons Flingueurs, Audiard) :
« Ecoute, on te connais pas mais laisse nous dire que tu te prépares des nuits blanches,
des migraines, des nervous breakdown comme on dit de nos jours ».
[AJT]
Dédié, à tous ceux qui œuvrent en silence pour entretenir ce jardin qu'on a tous comme résidence
Entre les broussailles et les ronces, y'a des parcelles dont la beauté étincelle
On éteint seul les feux qui harcèlent les plantations de cette forêt éternelle
6 milliards de jardiniers et la liste n'est pas terminée
A l'allure où vont les choses, y'a de quoi s'inquiéter
Du jour où l'on pourra plus rien cultiver
Captiver par les pyromanes qui détruisent nôtre patrimoine
On en oublis qu'il existe des roses, de nobles causes
Que le bonheur existe et qu'ils se résument à peu de choses
Des barrières se dressent entre deux cultures
Pourtant l'histoire nous enseigne que les plus belles réussites ont germé de mélanges insolites
Faut rester solide pour s'exposer aux rayons du soleil du sordide
Ceux qui éclairent les ordures qui salissent nôtre verdure
Sous les réverbères de l'espoir, j'ai tracé une route vers l'impossible
Mes acolytes m'accompagnent à traverser la campagne de la candeur
Je vois la splendeur de ce jardin des peines
Et délivre ces quelques rimes pour ne pas qu'elle s'éteigne
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