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Le jardin des peines

by FRVsens

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1.
[Fond'1mental] Rester vrai c'est important, chez nous on a que ça On préfère être ce qu'on est que paraître, tu voix l'choix Au milieu de ma marge, frangin j' vois large Mes idées sont confuses et elles sont ce qu'elle sont, voilà [Kazodah] Moi je lâche mon ragga hip-hop Pour tous ceux qui ratent le coche Dans l'ombre, le mic sera la torche qui éclaire mes frères, mes sœurs Dans le jardin des peines, la principale défense c'est nôtre douleur [AJT] Dans mon jardin, les roses poussent au milieu des orties Décortiques le décors type, De ces types, enfermés derrière des portiques Horticulteurs, cultivant c'qu'on a dans l'cœur [Fond'1mental] Mon avenir s'esquisse mal mais mon navire ne coule pas Zoneur stricte, je côtoie le pavé, les gens du bas Quand je suis rond à la vodka, je pense à vous les gars Restez dans le légal est mieux mais j'comprends que beaucoup s'égarent [Kazodah] Blessés dans nos âmes, chaque jour est un nouveau combat qui s'entame Fond'1mental, AJT, Kazodah, on brise les chaînes qui nous entravent Et même si on en bave, On a trop la rage sur la macadam [AJT] Solitaire, je m'exile dans cette musique salutaire Sur Terre, chacun suis sa lanterne Besoin d'obscurité pour apprécier la lumière Dans ma grotte, j'm'éclaire, l'amour en guise d'allumette [Fond'1mental] Le droit chemin c'est dure quand la vie offre peines, dérisions Doute, haine, déceptions, la route est pleine de laissions Ce monde m'offre le dégoût, parfois fois j'pense mal comme Malek Oussekine Dis moi, les hommes de paix sont où et c'est qui ? [Kazodah] Original banlieusard (hé !)pour tous les zonards (hé !) C'est la merde, on garde espoir (ok !) On aura beau crier, briller, prier ou encore trimer, rimer C'est l'FRVsound, sur le mic déterminés [AJT] L'écriture, comme défense immunitaire Je berce ni dans l'héroïsme ni dans l'hummanitaire Pacifiste, j'rêve d'un monde avec moins d'hommes menottés et d'une paix planétaire Refrain[FRVsens] C'est le jardin des peines ! FRV réfractaires, ressens tu la fracture ? Personne nous fera taire ! Un flingue dans la plume, on avance dans la brume Nôtre combat commence, un album plein d'amertume C'est le jardin des peines ! FRV réfractaires, ressens tu la fracture ? Personne nous fera taire ! Un flingue dans la plume, on avance dans la brume On passe du beat au bitume
2.
[AJT] J'ai la force de vaincre, combattant sans armes Pour ouvrir les sésames, je ne rêve pas de l'Empire de César Je me contente de passer les saisons Savourer les arts, regarder l'horizon J'ai cette plume pour l'évasion Lutte pour mon blason, dans mon bastion, la baston est faite de phrases et de postillons Pour que ça pète dans ton poste fiston [Fond'1 Mental] Ici ça pue l'éther merde Que devient ma terre mère ? Une vieille dame que l'on a trop usé, dont on a abusé Cette époque ne me plaît guère Je suis plein de plaies comme un survivant d'après guerre Dans cette aire de perte, j'offre un air ferme Une nouvelle lettre ouverte pour mes pairs frère Inscrit dans mes gènes, dire ce qui touche ce qui gène C'est tout c'que j'aime, c'est tout c'que j'ai Refrain [Kazodah] La musique dans mes veines, c'est tout que j'ai Ecrire nos joies, nos peines, c'est tout c'que j'ai J'essaye de trouver la peine et j'ai mal Oh oh oh oh ! c'est dur de s'exprimer quand on nous met la tête sous l'eau Oh oh oh oh ! Mettons les choses aux clair afin d'atteindre nos idéaux [AJT] Entre piston et peste, on respire L'indépendance qui nous piste et on reste peace Peu d'espace sépare le berceau des Hospices Donc je profite, au fur et à mesure que le film de ma vie se profile En terrain propice, Ce rap provient de Province, un pied dans le comma J'matte sur ma commette Comment quelques menteurs commandent [Fond'1 Mental] Ma musique, mon moyen d'oublier de pas plier le papier et moi lié comme le temps au sablier Fond'1 Mental, homme du ciel sincère J'éteincelle, j'jette un sort aux fourbes, à la fou, rien à foutre Unis aux miens comme un tox à la poudre Je suis là pour niquer le bénéfice, Y'a des taches à descendre, une gache à prendre Une gamberge à étendre Refrain [Kazodah, AJT & Fond'1mental] La musique dans mes veines, c'est tout que j'ai Ecrire nos joies, nos peines, c'est tout c'que j'ai J'essaye de trouver la peine et j'ai mal Oh oh oh oh ! c'est dur de s'exprimer quand on nous met la tête sous l'eau Oh oh oh oh ! Mettons les choses aux clair afin d'atteindre nos idéaux Ma zik, mes feuilles, mes vers, mon flair, mes frères de galères (c'est tout c'que j'ai) Pour les potes, mes proches, le rap, mon cadre, mes repères (c'est tout c'que j'ai) [Kazodah] Je chante le mal-être qui nous ronge de l'intérieur Afin d'extérioriser les démons qui remplisse mon cœur Que je puisse m'exiler, loin, loin, loin Oui je vous trouver la lumière un jour Quand je serres le poing, Demandes à mes potes (hé) Ma musique c'est tout ce que j'ai [Fond'1 Mental] J'fais pas parti de ceux qu'on achète, que du vrai dans le HF C'est pour les frères HS en HP qu'on achève [AJT] Ce monde dément me démange, Dans ce match qu'est la vie, j'ai perdu trop d'manches Refrain
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[AJT] Les caméras tournent H 24, filment un drame mondial Bienvenu à Gataca, prison à ciel ouvert de Paris à Osaka. Condamné à perpétuité à perpétuer les ordres qui nous poussent à perdre et tuer Ils nous font endurer, souffrir en durée, adhérer à leur hérésie généralisée Nous les sommes esclaves qui jamais s'exclament Il s'esclaffent à voire comme ils nous exploitent En extase, ils réalisent des exploits Ils achètent nôtre silence en nous donnant des emplois En pleine crise, ils nous écrasent et creuse l'écart Entre richesse et précaire, tracé à l'équerre, Cette perfection factice m'écœure L'addition est salée, ma génération est soûlée je crois que le destin est scellé Les gens se sentent seuls, déboussolés Pour se consoler, le citoyen pense à consommer Consumer sa maille, assommé par le manque de sommeil C'est pas une fiction mais bien réel Ce qu'avait prédit Gorges Orwell Théorie du complot, on nous baise on complet Comprends mon couplet, je veux dire Gardes les yeux ouverts frère car on nous surveille Refrain [Kazodah & Fond'1mental] : Regardes, ils nous bombardent comme d'hab, Prends garde ! Tout est contrôlé, liberté violée, envolée Depuis le début, ta vie dans la matrice s est t'enrolé Regardes, ils nous bombardent comme d'hab, Prends garde ! Tout est contrôlé, liberté violé, envolé Depuis le début, ta vie dans la matrice est 'enrôlé [Fond'1 Mental] Merde ! c'est la même à chaque Présidentielle Si la vérité n'est pas là, j'espère qu'elle réside dans le ciel Ici règne, un système sans règles Ceux qui tiennent les reines, ne rêvent que de nous voir raide Que de nous voire bouffer les restes On nous test en fait, donc mes textes empestent la peine En quête de soulagement, Certains vivent soûl, ralle sans raille ,le bonheur s'enterre, s'enraye A travers ses vers, ces airs sévères Je te montre mon monde monstre où la haine monte frère Les squales squatters de squares le soir ont soif Car ils vivent sans reine, sans règle, sans père, sans repère, sans pezz et sans paix Sentez ça pue la mort, ça morfle Ils sont partis les centenaires Partout les cendres errent, par terre du sang traîne Pour faire la mal on s'entraîne, on s'engraine Dans la merde on s'entraîne, on s'emmène Le soleil sommeille, dans les têtes tout s'emmêle Dans les tèces, plus de cent mecs s'en mettent Rien que ça rame ça s'rate, ça fini à la rate, sa race Ça crame, ça crie, ça craint, Donc ça rap, ca ralle grave, sans graille sans grammes on crève l'abscès Lassés, on crée l'accès, tu sais, concret l'accent ? Rien de relaxant, dans mon monde, l'amour est absent Refrain [Kazodah] Ca fait déjà un moment qui nous prenne pour des cons Hommes, femmes et enfants parqués dans ce béton (hé !) Je m'adresse à nos dirigeants, Qui se disent dans nôtre camp alors qu'ils détournent nôtre argent Fire born, ils purifient nôtre mal-être Si on abandonne, ce sera la fin de la planète Des moyens de contrôle, ça, ils en ont toute une palette Agissons avant que nôtre future soit réduit en miettes Je vois le sang et les larmes, la peur et le drame L'injustice nous condamne Attentats dans les flammes, Coup d'État, trafic d'armes Non, non, non, il faut les arrêter ensemble Et que même au fond des enfers, ils entendent Oh souvenez vous du 11 septembre Et comme dirait l'AJT : «faut que le système tremble » come again, on dit que les choses changent mais c'est toujours pareil je chante pour que les rouages s'enreille qu'on cesse de nous manipuler on s'arrange afin de nous faire reculer oui, nous sommes rancuniers (hé) toujours piétinés (hé) on vis prisonniers (hé) on est bâillonnés (hé) stop ! arrêtez donc ce cinéma dites moi comment sortir de là
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Refrain: Il suffirait d'une bombe pour tout faire disparaître Nos vies ne tiennent à rien, mes frères disent pareil Je cultive une parcelle d'amour dans mon jardin des peines Je continue de rêver pour fuir la folie humaine L'histoire se répète et rien ne change Les hommes craignent la mort et prient les anges je souffre en voyant ce gouffre qui m'attend je paye le prix de vivre même si personne ne m'entend [AJT] Les yeux fermés pour mieux rêver j'ai pu goûter à l'amour et toucher à sa source la saveur de cette course Je vois le mal à chaque rue et le diable dans trop de regards Lucifer se régale quand les anges s'égarent Il est encore tôt dans ma vie mais tard dans mon âme Amèrement, je vois que le temps s'écoule et la fin se rapproche Je vois ces vieux qui s'accrochent pendant qu'entre jeunes on se torche en s'enfoutant de réduire ce qui nous reste à endurer réfléchir serait de bonne augure au regard de leur rigueur au guerre au cœur des pierres qu'ils inaugurent Je ne dissocie plus toujours le bien du mal lorsque les hommes déciment l'espèce animal Même celui qui ne comprend que la langue des signes peut entendre la symphonie d'une faune qui agonise Fané, effaré, je ferais tout pour fuir cette vision Eloignée de mes idées d'enfant, je vois la mort des fées et la morphine de Morphée me morfond dans l'indifférence me rapproche de la falaise où la folie m'indique l'errance Je reste un type qui pense trop, je me dis heureux sont les imbéciles et j'aimerais avoir l'esprit libre à la vue d'un beau ciel Les rayons du soleil réveillent l'évasion du sommeil soulève ma passion de vivre, révèle ma vision des merveilles Si peu de place pour que l'amour se remplisse Beaucoup d'espace pour que la haine le remplace Je me maintien sur cette route dont les règles m'irritent car la réussite scolaire est le seul symbole de mérite Je m'apprête à combattre les menteurs et leurs paroles en l'air Mateur sur ma terre car le savoir est matière A l'heure où vivre perd sa saveur, il s'avère que mes rimes sauvages me sont sauveurs face à ce monde sévère Dans cette savane, je reste bavar sur les bavures des avares Voraces radieux lorsque les faibles passent aux aveux j'en veux au monde entier et à moi même pour ne plus le supporter mais je dois marcher au moins pour celle qui a sut me porter Partez loin si vous voulez, je crois que c'est partout pareil Les beaux jours sont loin, le présent me donne envie de bé-jer Les yeux d'un enfant se perdent dans l'errance d'un enfer Mal-être trop fréquent dont j'aimerais le fracas Mes veines refusent la coupure, je diffuse par coutume la joie dont je m'accoutume par haine de l'amertume refrain [AJT] Rien ne sera jamais parfait mais parfois la joie vient éclaircir mon état qui vole trop souvent en éclat, en un éclair, j'ai du éclore Clore le chapitre serait une offense au libre arbitre Même si beaucoup, je réclame un peu d'affection Ce qui fait défaut et j'en suis défais, je marche au défis Pourtant comme des fous, souvent on se défile devant des filles Les mecs trouvent des réponses dans la défonce J'ai cherché autre chose comme défense Avec l'âge, les gens changent de face, retournent leur veste Ont des fois recourt au vis La terre est vaste mais le monde est petit Y'a des types que j'évite quand j'ai vite vu avec qui je ferais équipe On vit trop près des crimes, rap depuis les briques Sur ceux qui crament des chromes, flamme des mômes Le fric leur crève les yeux et étouffe l'âme du pauvre Dans les rues, c'est la came, l'aumône, voilà ce que t'entends dans ma voix, mes mots A chacun son cap, à chacun ses cartes et la vie est courte Faite de coups durs, de coupures, rien qu'on perd quand on s'écarte J'ai arrêter de compter le score, si peu de victoires à scander Si peu de souhaits exaucés parmi tout ceux escomptés Esquinté par la lutte, la vie j'ai goûté à ce qu'elle peu coûter Douté, tangué, me croûter sans non plus m'écrouler J'avance avec une plaie au cœur, Egaré du chemin qui mène au bonheur dans l'espoir de trouver une vie meilleure Refrain
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[Fondzy] Sur l'arbre du monde, trop de feuilles se sont un jour envolées Macabres et immondes sont ces peines que la tristesse a souvent su épauler Sans rigolé, les morts naturelles sont rares comme l'or au Soudan Et rien pour consoler leur cœur de ces familles que la peine a emmené dans son camp C'est juste une pensée pour tous ceux qui portent la souffrance d'un proche parti Tous ceux qui n'ont pas pu profiter assez du temps imparti Ici, trop de guns sont brandis donc le malheur s'est vite se faire entendre Pour des histoires de centimes, combien de jeunes se sont fait descendre ? Frère, hier, je te voyais sourient, aujourd'hui de toi, il ne reste que des cendres Ecœurés sont tes sœurs et tes parents, désormais, ils marchent en pleurant La mélancolie a pris de la grandeur, les images reviennent et c'est toujours le même écran, toujours les mêmes crampes, Pour sourire à la vie, plus assez de cran Leur cœur est rempli de sang, chaque jour, je le vois et le ressent Les nuages s'installent, leur visages est pâles, éternel saison d'hiver Pour eux, il n'y a plus que la laideur et sa prison sévère La tête orientée vers le sol La réalité est moche et dans la détresse chaque jour, ils se rapprochent La plénitude et le bonheur dans le cœur pleur Et dans leurs yeux, je lis toujours la même peur Refrain/ Kazodah & Fondzy : Nombreux sont les compagnons qu'on a laissé derrière Ou les larmes de nos mères coulent en cascades et rivières Je le dis sincèrement, ils nous faut prendre le temps De rendre hommage à ces gens partis sur un coup de vent Aux frères partis sur (un coup de vent) Devenu poussière sur (un coup de vent) Partis hier, pour les vivants, souvent, c'est le mal-être et ces sables mouvants [Kazodah] Je pense à ceux qu'on sacrifier leur vie pour un ami Qui ont su faire face aux dangers quitte à en payer le prix Quand la souffrance envahit l'esprit, une étoile de plus vient illuminer la nuit (oh) je pense à ceux qui ne se sont laissés aucune chance qui ont mis fin à leur souffrance sans penser aux conséquences parfois je vois le regard d'un pote trahit par l'absence d'une personne proche de lui lassée par son existence quand je pense qu'on ferme les yeux sur les bavures policières alors que l'on compte sur eux, certains ont tué nos frères on classe l'affaire et tandis que les familles pleurent un être chère mais que faire ? pour éviter que son enfant parte avant l'heure malheureusement, nul ne sait où er quand frappe le malheur victimes sont les acteurs et si tristes sont les spectateurs (vu que...) Refrain [Fondzy] La faucheuse blesse (blesse) et laisse les vivants souffrir La porte de la paix restera toujours difficile à ouvrir Les jours sont les mêmes (les mêmes), et dans la détresse on se renferme Le volcan a fait irruption de façon interne, le malaise s'imprègne Le soleil ne se voit plus, car déçu, obsédés par les cieux Et c'est toujours pareil (toujours pareil), le même cercle vicieux Ceux qui l'ont vécu te diront à quel point la perte d'un être cher précieux peut faire mal Que du noir, du noir et c'est souvent la même histoire, souvent le même désespoir Dans le regard, devant le miroir Et même après des années resurgissent le soir les spectres des déboires Nostalgiques (nostalgiques) devant les photos d'antan, entends Les cicatrices s'ouvrent et on souffre juste en y repensant Faut croire que pour ce genre de choses, à ce jour, il n'existe aucun pansement La mort prend de façon injuste ou légitime et c'est d'elle tout ce qu'on comprend C'est d'elle tout ce que l'on apprend Je dédie ces quelques rimes à tous ceux qui ont le cœur fracturé et qui triment aux familles des victimes Refrain
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[Kazodah] J'ai passé longtemps à me morfonde à épuiser les secondes A compter le temps sur un banc quand J'esquivais les repas de famille résumés en 20 minutes de blanc J'espérais trouver dans la rue et ces gens plus que d'intelligence que d'embrouilles d'argent Chaque jour, navré, de plus en plus largué, lassé, le dossier de cette chienne de vie pour moi ne sera jamais classé J'en place une pour la rancune que je porte dans mes lacunes Tout ça parce que j'ai négligé les études, parce que mes problèmes sont multitudes Parce qu'ils m'ont appris combien la vie est rude Ainsi vous comprenez pourquoi beaucoup de choses ne tournent pas rond Est-ce la faute de mes parents vu l'absence de mon daron ? Ça non ! je n'ai pas l'intention de me cacher derrière de tels clichés si chacun assumait ce qu'il faisait on ne serrait pas poussés à tricher Qu'on soit riche ou pauvre, trop d'entre nous se vautre,dans la merde saute Pour toi ou pour un autre, ce sera peut-être la même Qu'on me comprenne c'est l'essentiel Qu'importe là où ça nous mène Demandez à mes potes combien ont du potentiel Avec malheureusement un trop grand penchant pour l'échec Les soirs où ça torche sec, dis moi qu'est-ce qui cloche mec le manque de tune en poche nous ferait-il perdre la tête ? je n'accepte pas, ne me dites pas ce que j'ai a faire frère Dans cette affaire, je n'ai jamais eus le flair pour trouver l'âme sœur, est-ce clair ? dans ma rancœur j'espère m'extraire du vis qui veut nous faire taire nous mettre en arrière, nous la faire à l'envers En vrai, les questions restent en suspend, mais pour la plupart je passe car J'ai souvent parler sans savoir, cependant ce récit a beau être bad en Moi et m'abandonné dedans pour un avenir bien plus bandant Entends, les regrets d'un pélo pas content Des poids sur la conscience, j'en ai tellement que je ne peux plus les compter Je ne peux que me contenter De venir croiser le fer d'une plume d'acier J'en ai plus qu'assez, je suis rassasié de manger des pots de cassé d'erreurs passées je suis bien placé pour m'en mordre les doigts jusqu'à limite m'en bouffer le bars et malgré ça je reste là et je traverse des galeries de galères sans porte de sortie La réalité n'est plus qu'un long métrage sordide Trop de galères sans porte de sorties, La réalité n'est plus qu'un long métrage sordide [Fond'1 Mental] Un crayon, une feuille de papier, toujours le même rituel Car l'œil noyé, voyez dans un océan d'incompréhension habituel Une tempête qui s'agite, un ciel qui s'obscurcit La tête plongée dans les soucis l'âme qui près du vide vacille Sur ma vie, mauvaises conditions météorologiques crises psychologiques donc raisonnement souvent illogique Rêves en sursis, mes cauchemars s'exitent, mes yeux se cernent donc Toujours les mêmes textes ternes, toujours les mêmes tristes termes Est-ce que tu me cernes ? C'est dans une mélancolie quotidienne que j'hiberne Fond'1 Mental, mon amertume parle et s'étend Ma plume chiale depuis trop longtemps, embêtant, inquiétant Sur le bitume pale, ma personne râle, mon instabilité s'entend, Déjà 21 piges et je ne sais même pas où je me dirige Mais ce qui est sur, c'est que ce n'est pas la paix que j'observe à l'horizon Est-ce que tu piges ? Rien niveau affectif, éternelle punition donc aucune guérison Quelques amis dans mon effectif, voilà ce qui m'empêche de ne pas perdre la raison J'ai peur de finir sale et seul dans la dépression et sa prison J'ai peur de finir dans le linceul sans avoir connu l'amour, l'affection Constante pression, sans rire, c'est pas au milieu d'un désert que j'ai vu pousser une fleur Constante agression, souffrir demeure mon quotidien et dans cette misère secrètement je pleure car trop mal dans ma peau, c'est la peine que je porte sur mes épaules en guise de manteau si la tristesse était un pays, j'en serais sûrement le président du mal-être depuis longtemps résident sur la route de la vie je n'avance plus car j'ai commis trop de fautes et d'accidents j'ai un poids sur la conscience, perpétuel manque de confiance d'aisance, de présence, grande distance entre moi et l'existence dans cette détresse immense, j'aimerais trouver la délivrance mais ne la trouve pas le bonheur est dans un profond comma ce monde m'a fait perdre la foi je me sens pas à ma place ici tu vois je pense sincèrement que je suis malade, une flèche plantée dans le cœur, tu me crois dans mon esprit, profond désordre donc forcément crainte des autres trop d'années perdues, aujourd'hui je crois que je me vautre [AJT] La démence se déclenche quand que je pense aux quatre planches Sur la pente sans défense, je me dépense débutant Déroutant est l'attente, dégoûtant est la pente Ecoutant l'épouvante et touchant l'émouvant Mon corps se détend quand le temps s'est éteint Dans ma tête, je m'étend, enfant, j'aimais tant L'insoucience que désormais jamais j'entend Jetons les amarres car un jour je serais un homme mort Je remarque que je remorque le paquebot de mon passé Un fardeau enfoncé dans les sables mouvants de ma mémoire Otage de mon âme, calme et sage, entends mon message Je m'attache à ma cage, marche jusqu'au dernier étage puis arrive l'héritage L'amour est vital, pourquoi je l'évitais quand le vide m'invitait ? Aujourd'hui, les regrets crament des grammes dans mon crâne Je rétrograde, reste trop crade, ce poids m'écrase J'étouffe, je pouffe de rire, je sais que je vais mourir Pourquoi courir ? je pourrais nourrir mon cœur de joie A l'écart, je me noie , je me dois de rester debout Je déballe mes états d'âme débiles, déboule dans les bals tous semblables où les belles dames se perdent dans les bras des épaves Sous les draps de mes drames, je m'endorre plein de larmes Ou je pète des câbles, je voudrais être stable Une énième escale m'esquinte Je me cale et squoite au sous sol par défaut de me hisser plus haut Comme si j'étais un puceau du bonheur En puissance, j'ai fait de l'honneur mon porte drapeau Mais faut que j'évite d'être en porte à faux En fait, au fond, je m'enfous Si j'ai fais fausse route c' est pour mieux m'orienter Or hanter par ces regrets, je reste déboussolé Toujours debout sous les assauts de ce poids sur la conscience J'avoue soûlé par ce goût salé d'une amère amertume Mais faut faire avec quitte à en perdre la tête Ouais mais la tête pleine d'éther Auteur de mes fautes dont aucune je réfute Mais je refuse le repos avant d'avoir trouver refuge J'ai usé de milles subterfuges pour que sur Terre je fut à ma place Donner un sens, voilà ce qu'est pour moi ce poids sur la conscience J'avance, un pas sur la potence, car trop souvent ce qui m'entoure manque d'importance en partance pour de lointaines vacances au même titre que toutes ces vies vacantes
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[Fond'1 Mental] Ici tout va bien, putain de l'autre côté, rien qu'on trime, je te jure Quand je regarde le sors de certains, mon cœur se comprime, tu l'as compris De l'autre côté, des milliers de frères et sœurs vivent sans bonheur Sans estime et sans centimes et sans sentiments, Chez eux, c'est pas le sang qui manque Des tanks parcourent sans amour les villes Nombreux sont les civils mort impunément, ça pue vraiment les inégalités se creusent d'année en année Et c'est toujours les mêmes qui s'enrichissent, toujours les mêmes opprimés, moral abîmé par le désespoir, l'esprit est habité, les nuages apparaissent, il pleut mais rien pour les abriter, vies sans caresse en déséquilibre mais pour eux, rien pour s'agripper. Ici on a tout, alors frangin, franchement tu peux pas plaindre, frigo plein, de l'autre côté, en noir l'horizon est entrain d'se peindre donc par respect envers eux, envers tous ces gens malheureux, par respect envers toutes ces personnes qui sans fin sont entrain de souffrir, on s'doit chaque de jour de garder le sourire Refrain [Kazodah] Se plaindre sans cesse ne résoudra pas les problèmes C'est pourquoi seule l'entraide nous fera toucher le haut Rendez vous compte de ceux qu'on a et que beaucoup n'ont pas le choix quand même Essayer de penser à ceux qui triment dans les ghettos [Lucio] J'ai ce goût amère qui me plombe les ailes à chaque sortie Eternel insatisfait, le sort s'acharne, des plaintes à l'appel, ritournelle cruelle d'un delirium existentiel existence du ciel peu manifeste sur le bateau terrestre, je me contenterais pas des restes oraison funeste, j'ai fais le deuil de mon adolescence l'éloquence en guise de crachoir, la feuille blanche comme mouchoir buvard pour névrosé, spectre sur le boulevard des rêves brisés baisser ma garde comme par mégarde, je m'égare et voilà encore et toujours de ce trop peu d'amour trop peur pour demain, les deux mains jointes implorant les cieux des larmes coulent de mes yeux, ce soir, j'ai fais un veux : vivre simplement vivre, vouloir car vouloir délivre, m'enivré dans le joie ouvrir un nouveau chapitre, piètre ambition que de détruire le mur des lamentations l'amant patient, cultive son âme et ses passions [Le Gaz] Ai ! j'ai mal au cœur, chabes, même moi je me plains prie, pleurs en plus, des problèmes y'en a plein Mais si les petits savaient que la vie avait un goût amère La misère, la guerre frère où errent des pères aux genoux à terre V'l la théorie, le monde se divise en deux catégories Les gorilles égorgés par terroristes inégaux égoïstes Alors des congrès se rassemblent, rendent des comptes gris Griffonnent des chiffres, chiffonnent des listes, triste bilan de cette vie folle Mais la peine incommensurable des misérables et mesurable -comment ? La violence du moment où ce môme crie «- j'ai faim maman ! » Mais la plainte lointaine de bonobo Qui sauvera les orphelins désœuvrés du Kosovo ? On va jusqu'à user de l'AK 47 pour le Cac 40 Quelle avancée ? On t'jette des sacs de sel en cas de carence Je vois des hommes craindrent, findrent, leur bonheur, eux sont à plaindre Ainsi que mon ami l'animal lui renie le mal, l'entends tu geindre ? Refrain [AJT] J'en vois se plaindre alors qu'ils n'ont jamais vraiment souffert Pendant qu'un sixième du globe n'a pas le stricte nécessaire Et crève de faim dans les enfers dans une triste indifférence J'en vois trop qui pleurent sur le sort Car seul avoir encore plus peut leur plaire Penses que pendant que l'on se baigne dans nos piscines plein de chlore Des familles entières se lavent dans des égouts plein de crasse Mon discours est gore je sais, mais ce décors est vrai Et l'écart de niveau de vie est intolérable, pourtant toléré Saches que le nectar du bonheur se puise dans les valeurs humaines Abreuves toi de cette fraternité quotidienne Cessons nos plaintes qui sont bien plates (bien plates !) Face à la destiné des infortunés, alors qu'ici (ici !), sans efforts tu nais Contrairement à ces pays blindés d'infirmes Où l'on enferme des innocents à perpétuité [Da Flood] Se plaindre, c'est se restreindre, sans cesse geindre, ça va lassant incessant défaut J'aborde un problème contemporain qui compte pas pour rien Se contenter d'un peu, on pourrait mais au lieu de ça on s'pourrit On se plein enfin d'avoir un noir destin Or dans les gethos français, on s'remplis bien la pense mais De l'autre côté de la Méditerranée y'a un peu d'pain de mie terrassé Presque anéantit, traités de nantis, oserez tu démentir ? J'espère que tu vois, qu'il y a un gouffre en lesbroufs dont tu souffres Et l'agonie d'un continent qui gît sur un lit de souffre Ah ! si je pouvais avoir le pouvoir de prouver Que la figure de proue de ce monde s'avère être les sous Souvent, les gens du tiers monde n'ont rien Souvent, ils sont lassés par des gens aisés, baisés La vie est devenue dure, même quand on'veut pas d'rêve y'a pas de trêve, soit du marche, soit du crèves ` Refrain x2 +Outro (AJT/Sayko) [AJT] C'est la fin de l'histoire, la dernière page du bouquin Le bouquet final, le dernier couplet et puis la boucle est bouclée Pour la conclusion, pas de confusion, T'as entendus nos confessions, au fond t'as vu qu'il fait sombre L'album n'est qu'un prélude, imprévu, je suis prévenu Je sais qu'on est pas prêt du disque d'or, qu'importe, on kif cet art Le rap adoucis les mœurs, rendurçit les sœurs, aide aussi les frères Je suis refais quand on nous félicite, que le la zik plaie ici et qu'on nous plébiscite Bien sur, nôtre Pe-ra plaira pas à tous Quoi qu'il advienne, on pliera pas de bagage, on changera pas de langage, Toujours engagés avec cette rage qu'on dégage On parlera toujours de ces images qui font mal Ces pillages en Afrique comme ces noyades dans la brique Près de chez nous ou très loin, encore des millions de choses indécentes Des millions de causes à défendre C'est du système qu'on dépend, le rejeter en bloc ça repent une idée qui n'est pas une réponse même si au fond, c'est celle qu'on ressent Epuisé de courir les rues à la quête d'un peu d'amour, Je suis là pour crever l'abcès, j'ai trouver l'absinthe L'écriture est ma drogue, je tiens mon médoc en main propre De ma fenêtre, je vois les ténèbres, le mal qui fait naître ces gestes indigestes Pénètres dans le jardin des peines, la porte est ouverte Tu vois, ici rien est tout vert, le jardin est vaste, j'ai presque rien découvert Je me faufile entre univers, je pète des couvercles Entouré de mes compères, je te parle à cœur ouvert A la recherche de trésors enfouis Face à ce décor, je m'enfuis Comme tu vois, on est pas commercial, On a pas les mains salles En amont faut du travail pour qu'en aval, ça fasse mal C'est le dure loi de la vie moderne Pas des modèles pour les mômes, on modère nos joies, Au fond, faut rester modeste La route est longue, je sais qu'on si perd, considères qu'on fédère Le Hip-Hop lyonnais qu'ils dédaignent Après chaque bouffée d'air, c'est des rimes qui déferlent Lino Ventura (Les Tontons Flingueurs, Audiard) : « Ecoute, on te connais pas mais laisse nous dire que tu te prépares des nuits blanches, des migraines, des nervous breakdown comme on dit de nos jours ». [AJT] Dédié, à tous ceux qui œuvrent en silence pour entretenir ce jardin qu'on a tous comme résidence Entre les broussailles et les ronces, y'a des parcelles dont la beauté étincelle On éteint seul les feux qui harcèlent les plantations de cette forêt éternelle 6 milliards de jardiniers et la liste n'est pas terminée A l'allure où vont les choses, y'a de quoi s'inquiéter Du jour où l'on pourra plus rien cultiver Captiver par les pyromanes qui détruisent nôtre patrimoine On en oublis qu'il existe des roses, de nobles causes Que le bonheur existe et qu'ils se résument à peu de choses Des barrières se dressent entre deux cultures Pourtant l'histoire nous enseigne que les plus belles réussites ont germé de mélanges insolites Faut rester solide pour s'exposer aux rayons du soleil du sordide Ceux qui éclairent les ordures qui salissent nôtre verdure Sous les réverbères de l'espoir, j'ai tracé une route vers l'impossible Mes acolytes m'accompagnent à traverser la campagne de la candeur Je vois la splendeur de ce jardin des peines Et délivre ces quelques rimes pour ne pas qu'elle s'éteigne

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released January 1, 2007

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